Le thème de la célébrité et, in extensio, de la drogue, est partout dans la littérature et la musique contemporaines. On peut évidemment penser aux musiciens, écrivains et poètes des années 60:
Mais qu'en est-il dans la musique et la littérature des dernières années?
Plusieurs artistes ont exploité ces thèmes car ils fascinent autant les plus conservateurs que les plus libéraux. Avec plus ou moins de classe, avouons-le. Des exemples flagrants qui proposent une utilisation abusive, voire systématique de psychotropes (Cypress Hill me vient en tête), ont envahi nos ondes radiophoniques depuis les 20 dernières années. D'autres exemples sont plus positifs. Justin Timberlake est un de ceux-là.
Ceux qui me connaissent savent que j'ai des goûts musicaux pour le moins variés. Je vais voir Justin Timberlake (pas Bieber!) le 31 octobre, puis, 3 jours après, j'irai voir Nine Inch Nails: pas vraiment dans le même registre :)
Le dernier album de Timberlake, The 20/20 Experience, est un véritable bijou, hymne à l'amour comme il s'en fait peu. Si vous avez des racines Motown:
- James Brown
- Marvin Gaye
- Michael Jackson
- Prince
vous adorerez cet album. Sinon, vous trouverez peut-être qu'il ne bouge pas assez. Mais là n'est pas mon propos.
J'aimerais attirer votre attention sur la première chanson de l'album de JT, Pusher Love Girl, dont voici un extrait:
I'm just a junkie for your love
My heroine, my cocaine, my plum wine, my MDMA
I'm hopped up on it, it won't go away
Now I can't wait 'til I get you home and get you in my veins (Pusher love)
Uh, my nicotine, my blue dream, my hydroponic candy jelly bean
Did you fix me up, I'm your number one fiend
Be my little pill and just creep into my blood stream
Bloodshot eyes, I'm hopped up on it
You ain't gotta think twice, just hop up on it
There's a million names for your kind of chronic
Uh, that pusher love, that's what I call it (Pusher love)
I'm just a junkie for your love (I'm hopped up on it)
... ou comment, par voie de comparaison, s'injecter l'amour à coup de stupéfiants. L'amour est une drogue, et dans ce texte, Timberlake met tout en oeuvre pour représenter sa douce comme un élixir délicieux, mais dangereux, addictif.
L'amour peut vous brûler, prenez vos précautions :)
Source de la photo: Flickr
Comparer d'une certaine façon Kurt Cobain et Justin Timberlake, c'était définitivement osé... mais réussi! Je n'aurais jamais songé à regarder le tout sous cet angle. La dépendance, sous toutes ses formes. La drogue, l'amour... Les deux sont potentiellement dangereux!
RépondreSupprimerMerci Marie-Ève :)
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