Nous sommes en 1984, la tournée mondiale d’un certain artiste nommé Bryan
Metro bat son plein. C'est au dernier étage du Hilton de Tokyo, au Japon, que son aventure
se poursuit. Le chanteur se révèle être un vrai exemple de déchéance. Sous les
effets du Librium, un anxiolytique, et d’autres stupéfiants, il peine à prendre
quelques décisions rationnelles que ce soit. Accumulant mauvaises conduites et
défonces incontrôlées, le rockeur est amené à se produire devant des foules de
japonais adulés qu’il exècre ouvertement. Articulé tel un pantin aux mains de
son gérant, plusieurs bonnes opportunités s’offrent à lui. Malgré son état
lamentable, on lui porte toujours un grand intérêt, vestige du succès d’un
groupe d’on il faisait parti, aujourd’hui démantelé. Violent, égocentrique et
impulsif, ses actions l’ont menées loin de sa famille et des ses amis. C’est
avec difficulté qu’il tente de garder contact avec les siens qui sont rébarbatifs
à ses avances. Seul, au bout du monde, vivant dans un univers de rêves et d’illusions,
l’interprète arrive à clore ce volet de la tournée et quitte pour une autre
ville, où l’histoire se répétera probablement encore.